« En France, nous avons décidé de mettre en place cette innovation qu’est la publicité TV segmentée, au niveau de l’ensemble du marché. C’est une spécificité française et une première mondiale. Dans les autres pays, la publicité TV segmentée s’est mise en place par le fait d’un seul acteur qui dessinait toute la chaîne de valeur. En France, nous avons pris la décision de faire travailler tout le collectif : les opérateurs, via l’af2m, ont travaillé avec les régies et les chaînes TV via le SNPTV pour avoir dès le départ, une puissance de frappe forte. C’est la raison pour laquelle, nous avons déjà un parc de près de 6 millions de box qui sont compatibles TV segmentée et qui fonctionnent aujourd’hui ».
« La publicité TV segmentée, cela veut dire pour le client final, une publicité plus pertinente. Typiquement, un constructeur automobile souhaite afficher le bon produit à la bonne personne : une publicité sur un modèle électrique pourra être présentée à des foyers qui sont en centre urbain car proches des bornes de recharge ou qui habitent en maison et qui peuvent recharger leur véhicule à domicile. Pour le reste de la population, la publicité affichée sera celle d’un modèle classique. »
« En ce qui concerne l’affichage de la publicité, l’une des raisons pour laquelle nous avons dû travailler au niveau du marché était d’obtenir un flux qui fonctionne pour l’ensemble des box. Grâce à cette standardisation technique, il n’y a pas de mauvaise expérience client. C’était notre premier engagement : assurer une expérience client « sans couture » au moment du remplacement d’une publicité TV classique par une publicité segmentée et cela sans écran noir, sans rupture d’expérience pour le téléspectateur ».
« Le premier use case, ce sont des annonceurs locaux qui utilisent la data de géolocalisation pour communiquer ».
Renan Abgrall, président de l’af2m.